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Au fond de mon placard...
23 février 2007

L'arbre sans fin.

C'est vrai, il a toujours été là. Sans le savoir.
C'est vrai, je l'avais un peu oublié, jamais remercié. Depuis longtemps je ne lui avais plus jeté un regard.
C'est vrai, tout le monde s'en fout car je ne suis pas la seule à avoir grandi avec lui.
C'est vrai, certains s'en foutent car ils n'ont pas eu la chance de le connaître, de l'apprécier.
C'est vrai, j'en fais peut être trop. Alors lui, ou ses histoires ? Moi ou mes rêves d'enfants ?

Et puis, par hasard, je me suis replongée dedans. J'y ai retrouvée un bout de moi, longtemps oublié. Ce bout d'enfance perdu là bas car on ne peut se défaire de ce "nous" qu'on rencontre dans le pays imaginaire. Moi c'est dans son Imagination que j'ai grandie. Et que je me suis retrouvée. Que je me retrouve encore maintenant. Alors oui je vais peut être claquer mes thunes pour acheter tous ses bouquins. Et oui je vais continuer à lire ses histoires aux autres, dans des baignoires en soirée. Rien que pour voir les bouches s'arrêter de rire, et s'entrouvrir un peu. Les lèvres qui s'humidifient, les cheveux qui s'enroulent autour des doigts, les épaules qui s'affaissent. Et leurs yeux qui courent d'image en image, scrutent les dessins, tout en suivant l'histoire. Et puis je relis une deuxième fois, le temps que ça monte quand même. [Avec l'alcool aidant ça peut être long...] Et si je devais lui faire le plus joli cadeau qu'il soit, je lui offrirais leurs regards, et j'enregistrais leurs mots.

Et peut être qu'un jour moi aussi j'écrirais des histoires, pour faire rêver chaque enfant. Même les grands.

À Claude Ponti.

claude_ponti

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Commentaires
T
Merci de ton deuxième passage, je ne sais toujours pas quoi dire en fait.
P
Bravo à toi.<br /> Merci à lui.<br /> Mon préféré, c'est "Broutille". Et puis Schmélele et l'Eugénie des larmes. Et puis l'Ile des Zertes. Tous, en fait ;)
M
eh bien je te l'ai déjà dit mais merci beaucoup pour m'avoir rappelé l'existence de ces merveilleux bouquins.je pense et J'éspère qu'ils seront source d'inspiration pour tes projets et par la même occasion pour les miens (si tout ça se suit).En tous cas merci. D'ailleur j'ai profité de cette halte dans nos souvenirs, pour te voler tes livres héhé et je ne sais pas pourquoi ni comment mais j'ai fait de cette lecture mon occupation en cours de français, ce qui a intrigué Stevan. Donc voila je pense que lui aussi était tout content de pouvoir replonger dans son enfance. Et oui, extraordinaire, j'ai vu des étoiles dans les yeux de Stevan!Donc voila je pense que tu as fait réver plus d'une personne avec ressortant tout ça.
T
Je suis tombée par hasard sur ton blog, au fil des liens. Enfin pas totalement par hasard vu que c'est ton pseudo qui a attiré ma souris :) L'univers de Ponti... Alors j'ai cliqué, j'ai lu tes articles, j'ai accrochée tout de suite. Et quand j'ai vu Broutille j'ai frissonnée d'émotions. Okilélé, Broutille, L'arbre sans fin, Smélele... tous ces personnages qui jalonnent ma vie. Tu les racontes si bien que je ne savais pas quoi dire. Alors je n'ai pas laisser de traces de mon passage, juste un petit fil dans mes blogs secrets comme pour dire.. "merci".
S
J'adore Ponti, il a bercé ma jeunesse et la finesse de ses bouquins nous aide à vivre avec nous-meme encore aujourd'hui. Dans "L'arbre sans fin", ma réplique préférée c'est :<br /> Ortic - Je n'ai pas peur de toi.<br /> Hippolène - Moi non plus je n'ai pas peur de moi !<br /> Bref, la psycho de Ponti... Whaou...<br /> Merci à Ponti.<br /> Merci à toi.
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