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Au fond de mon placard...
28 mars 2006

Tout détruire pour mieux reconstruire.

arbre2
http://www.u-blog.net/reflets/note/137

[Des fois je me dis je vais voyager,
parfois géant, j'ai envie de rester là,
souvent j'ai envie de t'embrasser
c'est rare quand j'souhaite que tu ne sois pas là,
elle est vieille mon histoire,
j'suis pas le premier à penser ça,
j'en ai rien à foutre tu sais quoi on va quand même faire comme ça
on va cracher nos souhaits on va donner de la voix
et toi donne-moi donne
c'est pas facile de savoir pourquoi
pas facile pas possible de compter sur soi.]

Décidée à les rejoindre j'affronte courageusement le froid. Je n'arrive pas à sourire tu vois ? Même à la petite fille dans le tram, j'ai essayé, mais quand j'ai vu ses grands yeux apeurés, j'ai renoncé. Pas le moral, oui c'est vrai, et pas la force de me rebooster. Je me laisse [couler] porter, sans efforts. Et pourtant, je contemple la fête foraine qui bat son plein, les odeurs de moustaches-de-maman barbes-à-papa, et puis. J'entends un éclat de rire, pur et innocent, mêlé de peur un peu, et d'excitation. Je lève la tête et je vois un enfant rebondissant devant moi, accroché à son élastique il plane, virevolte et fait des pirouettes. Je pense à toi à ce moment là. Et puis je me pose en douceur devant la médiathèque, le sourire qui arrive doucement, aidé par une cigarette tant attendue. Et là cette femme enceinte qui descend l'escalier, souriant à tout le monde, épanouie. La main sur le coeur chantant la marseillaise le ventre, parlant doucement à son enfant. Lui seul peut entendre ces mots silencieux, chargés d'amour. Enfin sa revient, les petits frissons dans mes mains, et les ptites voix dans ma tête. Moments éphémères.

[Quand dans la rue j'te donne mes yeux pour que tu vois
tu me donnes tes mains pour recevoir,
à dire qu'on est un peu radin,
faudrait se donner un peu d'espoir,
arrêtons là tu veux bien,
laisse-moi me rincer près du lavoir,
y a plus de raison de se faire croire
on est pas vieux, amoureux, on reste seul le soir]

Je m'en remettrais tu sais ? Peut-être aussi vite que toi, un jour je serais comme elle, et ce ne sera pas grâce à toi. Même si... Et là je me dis que je t’oublierais vite, tu ne laisseras même pas de marques. On s’en sort bien tout les deux, avec nos appels plein de mépris pour effacer les souvenirs, j’avais raison tu vois.

[Donne-toi la peine de me regarder
fait donc l'effort de te retourner
j'ai tant de peine à t'regarder
m'éloigner, m'éloigner,
m'éloigner de vous je voudrais
hier soir j'ai décrocher la lune
hier soir j'ai gravi cent unes dunes
j'ai même poussé jusqu'à l'odeur
d'un homme qui te reviens en sueur]

Mais dans ce monde de fous, c'est dur sans toi tu sais ? Mais tu t'en fous... hein.
Et voilà, mon humeur recommence à faire des yo-yo, comme mon poids. Saleté de balance, tout est finit entre nous ! Comme. Tout détruire pour mieux reconstruire ? Et bien allons-y.

Bande son : "La brune" ; "cracher nos souhaits" de Louise Attaque.
Envie d’ : être épanouie et fière de ma vie.
Mon sac à mots : Le soleil était au rendez vous ce matin, et Elle était là. Eux aussi. Des fous rires, une couette et un canapé, un mac do en pleine nuit, et des mauvais souvenirs qui s’effacent déjà. Tu oublieras toi aussi, hein ? Syouuupe ! ^ ^

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