Pour un jour comprendre le Language du Monde.
[Les jours ne sont pas éternels
Disait un astre au soleil
Le tour du monde ça je sais faire
Depuis toujours, toujours
Disait la lune à la terre
Dont les couleurs sont de ces merveilles
Issues d'hier ou du soleil
Issues de toujours, toujours
Dans le noir ou sous la lumière
Elles se mélangent sous la mer
Se mélangent elles depuis toujours, toujours]
Les retrouver. Elles n'ont pas changées. Enfin si, Bikette a des nouvelles dreads, C. des tresses partout, Mini BN des mèches rouges. Nouvelles apparences, nouvelles histoires, mais toujours égales à elles même. Même si. On rit, on raconte nos vies, les yeux pleins de tendresse. Je leur dois tout. Des sourires échangés pour une clope trop vite consumée. Une galère phénoménale pour toper. Et puis. De la fumée, la musique au loin, une tête d'homme posée sur mon épaule et une main frôlant ma nuque, j'oublie l'autre un instant. On ne pense à rien, on ne se pose pas de questions. On est ensemble, c'est tout.
[Dis est-ce que tu penses
Qu'il faut arrêter là
Dis est-ce que tu crois
Que nous deux c'est tendance
Dis qu'est ce que tu vois
Est-ce que nous deux c'est immense]
Fin de la soirée, regarder le paysage défiler. Des souvenirs qui reviennent en les écoutant parler à l'arrière. Un ciel noir sans étoiles. Et penser à Lui, à des kilomètres de là, en compagnie de la-vilaine-dragueuse-de-mecs-qui-ont-déjà-des-copines G. Penser à eux aussi à leurs brefs passages dans [mes nuits] ma vie.
Les voir descendre une à une de la voiture. Rentrer seule chez moi, monter les escaliers quatre à quatre. Jeter mes fringues qui puent la bière la clope et le joint à la vas vite. M'enfouir sous les couettes, le sourire aux lèvres, attraper le paquet de gâteau et le pot de nutella, manger doucement, en savourant. [J'ai rien avalé depuis ce matin, il est 03h00 du mat.]. Et puis. Éteindre la lumière en laissant que la lampe à bulle rouge, lumière tamisée qui me rassure, parce que sans homme dans mon lit je suis terrorisée . Prendre "l'Alchimiste" de Paulo Coelho et plonger dedans. Écriture un peu simpliste, mais il faut voir au delà des mots. Et puis, de ce nouveau regard, je contemple ma vie. Et je souris.
Bande son : "Depuis toujours" de Louise attaque [J-18 !]
Envie de : Lui ou un autre.
Livre : "l'Alchimiste" de Paulo Coelho que je vais faire lire très vite à ma Mme Saucisse parce que je veux pas qu'elle coule. Je sais qu'elle aussi, réussira à lire au delà des mots.
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