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Au fond de mon placard...
12 mars 2006

Besoin de [te] me retrouver.

Les mots ont arrêté de courir, essoufflée, je n'avance plus. Un sms desperé, appel à l'aide résonnant dans [le vide de] ma tête, une voix brisée au téléphone. Et moi, silencieuse. Les mots sont morts dans ma gorge.
Je me retrouve encore seule, avec mes conseils à la con que je n'arrive même pas à appliquer. Je fais pourtant ce qu'il faut, je crois. Je me concentre de toutes mes forces, mais rien ne vient. Ce n'est pas si facile alors ?
[Dans le cri de la nuit, qui nous détruira
Je n'ai peur de rien quand tu es là
Moi, je ne craint
Rien que toi, rien que moi...]
Mes mots ne sont sans doute pas assez torturés pour eux. C'est de ma faute si je n'ai aucune raison de me plaindre, mais que sa va mal quand même ? Tellement banal tu me diras… On est tous comme ça. Pauvre France, avec son taux record de suicides...
Et puis sa vient, enfin. J'entrevois quelque chose. Et si je m'empêchais de voir, par peur de ce qu'il y a derrière ? Et si je vous empêchais de savoir, par peur de vous décevoir.
[Demain nous verrons bien
Toujours pire je suppose
Au plus bas du tréfonds
De la nature humaine.
Naufragés dans la nuit
Direction la sortie...]

Désœuvrée, je tourne en rond. Revenant inlassablement sur [ses] mes pas. J'avance sans but, alors peut-on vraiment dire que c'est perdu d'avance ? Parce que j'ai un pouvoir moi, je vois des choses que vous ne voyez pas. *tire la langue*. Et sans ça, j'aurais baissé les bras.
Et pour te faire rêver encore, mon ange. Je dois retrouver ces mots. Les mots magiques, mots de passe pour un monde enchanté. Alors je pars à l'aventure, sans oublier le fil. Traînant derrière moi, passerelle imaginaire qui m'assure un retour. Fil invisible, si fin et si fragile que parfois je l'oublie. Mais il est là tu sais.
 

Bande son : "Céleste", "Tu y crois", de Damien Saez
Émotions : Le corps vibrant sur les graviers, les yeux fermés je fais creuse le vide.
Envie de : trouver la solution, comme une illumination soudaine qui lèverait le voile.
 

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Commentaires
B
J'aurais préféré ne pas savoir, ne pas penser autant. Etre animal, réagissant à l'instint, ne pas voir filer la vie en sachant qu'on ne peux rien faire. Essayer d'attraper la corde qui file entre mes doigts pour la ralentir, mais juste parvenir à me cramer la main.
B
Il y des choses que j'aimerais qu'il ait écrites. Comme la putain de chanson de merde de Lara Fabien "Pas sans toi", ou comme cette note magnifique.<br /> Pauvre France.<br /> Les mots nous perdront, de toute façon.
B
De rien. Et merci à toi aussi. Pour ton passage, tes encouragements, tes mots réconfortants...
T
Merci pout on com chez moi, il/tu m'a/as touchée. Tu les retrouvera tes mots, j'en suis sûre. Gros poutoux
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